La Croatie signe nos débuts de galère avec la météo. Alors que l’on avait été gâtés jusque-là, c’est le temps qui se gâte soudain. Il se met à beaucoup pleuvoir. Entre deux averses, un peu sous la grisaille, on fait un crochet dans notre périple pour nous rendre à Pula.

Cette ville, relativement grande, possède un amphithéâtre romain construit au Ier siècle, sous le règne de l’empereur Auguste. L’édifice, qui atteint 35 mètres de haut, est bien conservé. Jules a déjà eu la chance de visiter Rome mais moi c’est la première fois que je vois un colisée. J’admire la colossale architecture et je m’imagine les combats de gladiateurs. Tous ces muscles… euh, toutes ces pierres !

L’entrée dans le colisée est payante. Comme on voit très bien l’édifice depuis la rue, on se contente d’en faire le tour.

Labin

Labin est un tout petit village très ancien. Albona, son nom italien, signifie en langue celtique « ville sur la colline ». Comme beaucoup de villages de la côte adriatique, Labin arbore des façades colorées qui se reflètent dans les flaques de pluie. Il pleut sans interruption et les pavés mouillés provoquent quelques frayeurs et dérapages semi contrôlés. L’odeur d’un feu de cheminés flotte dans l’air et l’herbe pousse entre les pavés.

Avec mon ciré jaune je ne passe pas inaperçue.
Jules me surnomme « le poussin ».