Notre dernière étape en Croatie n’était pas la moindre : découvrir enfin la très célèbre ville de Dubrovnik. On a vu tellement d’images, on n’en a tellement entendu parler, j’avais hâte !

Pour apprécier la ville sous toutes ses coutures, on décide de démarrer la journée en prenant un peu de hauteur. La célèbre ville croate dispose d’un funiculaire qui permet de grimper au sommet du Mont Srđ, à plus de 400 mètres d’altitude en seulement 4 minutes.

Si vous avez déjà lu quelques-uns de nous précédents articles, je suis certaine que vous vous doutez déjà de la suite. A-t-on pris le funiculaire ? Évidemment que non messieurs dames, on a préféré prendre nos petites jambes et partir à l’assaut du sentier de randonnée qui grimpe en zigzag jusqu’au sommet. De bon matin, c’est une balade qui met en jambe ! Et ça vaut le coup car au sommet, nous avons un panorama à 360º sur la vieille ville et ses remparts, les îles et derrière nous les montagnes de Bosnie-Herzégovine. Il nous aura fallu un peu moins de 2h pour faire l’aller / retour.

Après cette balade qui nous aura bien réchauffé, on descend à travers les petites rues qui sentent bon les agrumes, jusqu’à atteindre l’entrée de la citadelle. Après avoir passé la porte Pile, qui est l’accès principal à la ville fortifiée, nous découvrons une large allée principale qui s’étire en ligne droite et sur une petite place la grande fontaine circulaire d’Onofrio, érigée en 1438. Sa structure ronde coiffée d’un dôme me fait penser à un gros gâteau d’anniversaire. Chaque bec de la fontaine est orné d’un masque en pierre magnifiquement sculpté.

Nous sommes le 29 novembre, à seulement 4 petites semaines de Noël. La vieille ville a été décorée et dans la rue principale, des petites cabanes en bois ont été installées. Après notre ascension du matin, on a une faim de loup ! On se faufile dans la file d’attente d’une cabane qui semble avoir du succès. Ils servent des sortes de hot-dog avec des frites et proposent de choisir entre 5 ou 6 variétés de saucisses. On opte pour une version piquante et une autre au fromage. C’est bon et ça réchauffe ! Dans une autre cabane, on prend pour dessert une petite barquette de mini churros à la cannelle. Miam !

On a tout englouti sans prendre une seule photo, il faudra vous contenter de votre imagination !

Après ce repas qui n’était pas des plus diététiques, on repart arpenter la ville. Nous avions prévu de visiter le monastère franciscain ainsi que sa vieille pharmacie, la plus ancienne d’Europe, fondée en 1360. Je trépignais un peu d’impatience de voir des étagères pleines de vieux pots d’apothicaires, sauf qu’il nous est arrivé une expérience des plus étranges !

Lorsque nous arrivons au comptoir pour payer l’entrée, on se rend compte qu’on manque de monnaie. On explique au monsieur (en anglais) que l’on va retirer de l’argent au distributeur d’en face et que l’on revient, mais à notre retour plus de monsieur et la grille est fermée ! Alors que le site était censé être encore ouvert aux visites pour quelques heures… On repassera même plus tard, mais sans succès. On n’a rien compris !

Qu’à cela ne tienne, on repart à l’assaut des petites rues. Si vous avez déjà eu la chance de visiter Dubrovnik, vous savez déjà qu’on a largement éliminé notre copieux repas en arpentant la ville en long et en large. Car en réalité à l’intérieur de la citadelle, la ville est construite comme une cuvette et les rues montent et descendent sans cesse en une série de grands escaliers.

Il était possible de faire le tour des remparts mais l’entrée et payante et le prix sacrément élevé. On se contente de les longer par les ruelles intérieures. Au détour d’une de ces ruelles étroites, on tombe sur un terrain de basket juché sur les hauteurs. Il offre un point de vue dégagé. Je passe l’objectif entre le mur grillagé pour prendre quelques clichés des toits de la ville.

Charmante Dame Pipi !

En conclusion, nous avons vraiment adoré Dubrovnik. La vieille ville est belle et agréable, l’ambiance y est unique, presque magique. Avec son petit port, son eau turquoise et la vue qu’elle offre sur les îles croates, on a envie de l’admirer et de s’y promener des jours entiers.

Alors que l’on prend la direction du Monténégro, on lui dit au revoir avec regret. Peut-être aurons-nous l’occasion d’y revenir un jour. La Croatie a définitivement beaucoup à offrir et nous aura régalé de merveilleux souvenirs.